Ballet Preljocaj
Théatre de Jérusalem, dans le cadre du Festival d'Israël : Larmes blanches et Noces de Angelin Preljocaj. Séparés par une entracte. Beaucoup de francophones dans la salle.
Larmes blanches : Musique de Bach au clavecin dans le noir, puis la lumière se lève peu à peu sur deux danseurs. Chemise blanche, pantalon de cuir noir. Un homme, une femme. Mouvements à l'unisson, saccadés, entrecoupés de moments immobiles. Brusques, un peu comme des marionnettes. Des danseurs classiques. Deux autres danseurs viennent. Malgré mon gout pour Bach, la musique n'est peut être pas assez rythmée et la danse manque par moments de dynamisme. Gestes un peu trop techniques, les courbes manquant de liberté, d'aisance. Mais final très réussi, sur de la musique baroque. Les gestes saccadés prennent leur sens avec le timbre du clavecin, les notes bien pincées et découpées. Quatre danseurs, parfois certains -tous- à faire les mêmes gestes ; parfois l'un d'eux -deux d'entre eux- se séparant des autres, variant sur le même motif ou sur toute autre chose.
Noces : musique de Stravinsky, autrement
plus rythmée et dynamique. Neuf danseurs, quatre femmes en robe courte
de couleur vive qui se soulève quand elles tournent, cinq hommes en
chemise blanche et pantalon noir. J'ai nettement préféré cette partie,
peut être à cause du dynamisme, peut être à cause du nombre de danseurs
et des mouvements d'ensemble. Chants russes, jeu avec des tables et des
chiffons voilés de blanc.
Un bref aperçu en vidéo :